Patrimoine et sites remarquables
Héritages d’un passé artisanal lié à l’eau, découvrez les trésors du patrimoine de Sayat
Acquis par la commune en 1986 tout comme l’huilerie située juste en face, le moulin à farine de Sayat impressionne par ses dimensions : 300 m² répartis sur trois niveaux.
Bâti aux alentours de 1840, le moulin à farine subit lui aussi le contrecoup de l’industrialisation. Inactif depuis 1952, il demeurait à l’état de ruine. Pourtant, tout comme l’huilerie, les roues et les mécanismes d’origine dormaient toujours entre ses murs.
- Le moulin à farine, dans son écrin de verdure.
Dès sa création, la communauté de communes Volvic Sources et Volcans a lancé un projet de rénovation du moulin. Avec l’aide financière du Conseil Régional d’Auvergne et du Conseil Général du Puy-de-Dôme, Volvic Sources et Volcans a fait restaurer ce moulin, qui a rouvert ses portes en 2006.
Écrin d’exception, le moulin à farine reçoit désormais dans l’année toutes sortes de manifestations, organisées par la Bibliothèque municipale, le Centre de loisirs et les associations de Sayat : expositions, concerts, festivals, soirées-lecture et rencontres d’auteurs, marché nocturne, fête des moulins, etc.
1850 : en bordure du Bédat, ce bâtiment alors flambant neuf est l’un des 17 moulins en fonctionnement sur la commune. Une activité artisanale prospère mais qui, à partir de 1960, est victime comme beaucoup d’autres métiers traditionnels de l’ère industrielle. Progressivement, les roues des 17 moulins sayatois cessent de tourner. En 1961, le moulin à huile ferme ses portes. La crue du Bédat de 1964 endommage les mécanismes de l’huilerie, scellant pour l’heure son destin.
En 1993, les bénévoles de l’association Le Grand Vert découvrent un moulin en ruine mais où toutes les pièces d’origine sont encore à l’intérieur. Ils se lancent dans la rénovation du bâtiment acquis par la commune quelques années plus tôt. Pendant 6 ans, tous les samedis matins, les bénévoles vont s’affairer à remettre le moulin en état. Le 20 novembre 1999, à 12h08, la première huile de noix coule de la presse après 32 ans de sommeil.
Depuis, l’huilerie ouvre ses portes les vendredi et samedi matins de décembre à mai : chacun peut porter ses cerneaux de noix et assister à la fabrication de son huile, ou simplement entrer pour découvrir une huile pressée à l’ancienne par des mécanismes mus par la seule force de l’eau.
Fabrication d’huile de décembre à mai les mercredi, vendredi et samedi matins, uniquement sur rendez-vous auprès de l’association Le Grand Vert au 07 81 02 05 00.
Situé dans le bourg de Sayat au bord du Bédat, cet ancien moulin de la fin du XIXe siècle était autrefois équipé d’une roue à augets alimentée par-dessus identique à celles du moulin à farine. Par la suite, cette roue a été remplacée par une turbine et le moulin transformé en blanchisserie
Ici se lavait le linge des hôpitaux et des deux régiments militaires de Clermont-Ferrand. Le bâtiment possède une suite d’arcades ouvertes en brique qui facilitait le séchage.
Fermée dans les années 1950, la laverie est entourée de dépendances et d’une pisciculture aujourd’hui à l’abandon.
En attente d’un projet de réhabilitation permettant de faire revivre ce patrimoine unique, la blanchisserie est actuellement fermée au public.
Au XVIIIe siècle, Sayat voulut s’affranchir de la paroisse de Saint-Vincent-les-Blanzat pour bâtir sa propre église communale. C’est en 1789, alors que la France vivait sa Révolution, que les travaux de l’église Saint-Roch furent achevés.
Édifice élancé construit sur une butte, son architecture évoque l’art roman.
Le clocher, qui surplombe le vieux quartier aux ruelles étroites, a la particularité d’être bâti uniquement en pierre de Volvic : le toit remarquable, en pierre lui aussi, était surmonté d’un geai en hommage au premier maire de la commune, le docteur Philibert Jay. L’église ayant été intégralement restaurée en 2008, un geai a été replacé au sommet du clocher.
L’église du bourg d’Argnat se distingue sur de nombreux aspects : tout d’abord, son style indéfinissable, d’inspiration romane, avec une façade sobre et plane enduite de blanc.
L’autre particularité de cet édifice est qu’il fut bâti en 1900 par les habitants d’Argnat eux-mêmes. Ces derniers avaient à l’époque créé une Société Civile Immobilière afin de construire leur église : chaque habitant en possédait des parts, et l’église a longtemps été propriété de la section communale d’Argnat.
En 2000, les membres de la SCI ont donné au diocèse de Clermont le bâtiment et le presbytère situé en face. L’édifice dépend aujourd’hui de la paroisse, mais les habitants d’Argnat continuent à en assurer l’entretien.
L’église domine la place du Treix et sa fontaine, s’ouvrant d’un côté sur le bourg d’Argnat, de l’autre sur le Mas d’Argnat.
Petit patrimoine bâti
Un riche petit patrimoine bâti
L’omniprésence de l’eau et de la pierre de Volvic a donné naissance, au fil des siècles, à de petits trésors disséminés dans toute la commune.
On croise en nombre calvaires, fontaines, aqueducs, lavoirs, ainsi que des caves, taillées dans le roc et dans les sous-sols, qui sont les témoins du savoir-faire artisanal des hommes.
